Les diables



L’Economie des Enfers

Lorsqu’un mortel meurt, son âme migre vers une après-vie, un lieu déterminé par son alignement. Les Neufs Enfers sont réservé pour les êtres d’alignement Loyal Mauvais et à ceux qui sont au service des Diables. Donc, lors de la mort, son âme voyage vers les Neufs Enfers où il se matérialise sur un des rochers froid et trempé de sang qui émerge de la Rivière Styx. Ce point de matérialisation pour les âmes damnées est connu sous le nom Etage des Prostrés et est situé à Avernus, le Premier Enfer. Dans le langage parlé des Plaines Extérieures, les âmes de ceux qui viennent de mourir, sont parfois baptisées les Requérants. Mais comme ils forment la base de l’Economique diabolique de Baator, on s’y réfère généralement dans le milieu des Neufs Enfer comme ‘pièce’, ‘trésor’ ou ‘Clank’.
Le trafic des âmes est la base de toute l’hiérarchie et qui donne aux Diables les moyens de s’y élever. Chaque diable est soit un transmetteur soit un receveur d’extrait magique de damné. Donc, le besoin constant de récolter des âmes est la motivation profonde de l’espèce diabolique, particulièrement au niveau du Plan Matériel.

La distribution des âme

Chaque âme d’alignement Loyal Mauvaise, ont été déterminé comme étant la propriété d’un des Seigneurs de l’Enfer, avant même leur arrivée à Baator.
Ces âmes pré sélectionnées ont à un moment de la vie du mortel été corrompue par l’action directe (parfois indirecte) de diables agissant de leur Plan.
Certains vendirent leurs âmes au travers de pactes Faustiens, d’autres suivirent des conseils sinistres de diablotin, et d’autres encore appartenaient aux cultes de diables. Une grande part ne fit qu’adopter un alignement loyal mauvais, dans des sociétés moulées par les baatezus. Comme il sied aux incarnations de loi et mal, les diables travaillent dans une hiérarchie stricte. Même le plus piteux des diablotins or le plus simple des nupperibos peut tracer une ligne directe de lui à tout ses supérieurs jusqu’au terrifiants Seigneurs des Enfers. Huit d’entre ces Seigneurs font allégeance au Neuvième Asmodée, le maitre incontesté de Baator.
Une âme corrompue par ce diable est marquée par une identification précise qui le relie aussi bien au diable responsable pour sa damnation mais aussi au seigneur que ce même diable servait au moment de la corruption Tout Diable avec un niveau d’intelligence de 6 ou plus peut automatiquement détecter et lire cette souillure de corruption.

Lorsque cette nouvelle âme arrive à l’Etage des Prostrés, quelques barbazu (connu aussi comme étant les Diables Barbus) descendent les eaux turpides du Styx sur des bateaux tanguant et fermés jusqu’aux ilots trempées de sang. Ils s’accrochent à ces rochers, reniflant les arrivants maudits afin de déterminer à quel Seigneur ils appartiennent. Le collecteur d’âme va alors les hisser sur la terre ferme et les empiler dans des charrettes à barreaux pour les transporter vers les différents niveaux de Baator et vers les différents Seigneurs auxquels ils appartiennent. Les âmes destinées à Stygia et Nessus, région où passe le Styx seront-elles transportées par barges. Quoique ces cargaisons sont parfois détournées ou kidnappée, la plupart des âmes atteignent rapidement leur destination.
Les Collecteurs d’âmes font particulièrement attention d’assurer que leur charge, qui sont nommé des enveloppes d’âmes, ne boivent pas des eaux huileuses et puantes du Styx pendant le voyage. Le Styx efface à jamais la mémoire de toute âme qui entre en contact avec ses eaux, et l’enveloppe d’âme récolte alors beaucoup plus d’énergie divine si leur identité est intacte lorsque leurs tourments commencent.
Donc, le barbazu va battre brutalement toute enveloppe d’âme terrifiée qui essaye de s’échapper dans les eaux noires du Styx.
Les enveloppes d’âmes ne sont pas des volutes intangibles – ce sont des créatures de chair, sang et os. Ressemblant à ce qu’ils furent de leur vivant, mais ravagés, vaguement caoutchouteux et portent toujours les blessures et les infirmités qu’ils avaient au moment de leur mort. Ceux qui pouvaient encore marcher avant leur mort peuvent encore se porter, mais ceux qui sont handicapés ou infirmes le restent. Ces formes physiques grossières rendent les âmes sensibles à une panoplie de techniques de torture qui les attendent dans les chambres des damnés.
Lorsqu’une cargaison d’enveloppes d’âmes arrive à une station de torture, des diables bureaucratiques couverts d’encre, appelés les amnizu vont lire chacune des marques et le noter à côté du diable responsable pour sa collecte dans un immense registre. Ces stations de torture sont supervisées par les erinyes, qui font des rapports réguliers à leur Seigneur donnant le classement des diables ayant récolté le plus d’âme pour leur Seigneur. Ces rapports sont essentiels pour les promotions des diables qui travaillent sur le Plan Matériel.
Dès que le travail administratif a été réglé, copié et classé, les enveloppes d’âme subissent un programme de torture effroyable et abominable, de telle ampleur qu’il vaut mieux laisser les détails à l’imagination. L’on va alors décortiquer chaque petite parcelle de l’individualité du Requérant, un procédé qui va libérer une énergie magique qui va abonder vers le Seigneur local comme spécifié sur le Pacte Primitif. Les équipes de torture sont composés de kytons de chaînes et des diable de douleurs masqués terrorisent et mutilent sans pitié les âmes des damnés jusqu’à ce que soit extrait la moindre parcelle de magie.
Après que la dernière lueur d’humanité soit violemment extraite de l’enveloppe physique de l’âme, la coquille tremblante qui reste est jeté dans un cratère, comme la redoutée Fosse des Asticot sur Avernus. Là ils vont mourir assez rapidement et seront ressuscités en lémure, la plus basique des différentes formes de diable. Sans consciences, tremblants et en constante agonie physique, les lémures n’ont plus le moindre souvenir de leur humanité perdue.
Quoique ces misérables créatures n’aient plus aucune pensée consciente, ils peuvent vaguement reconnaître les opportunités d’avancement qui les attend. Il ne leur reste plus qu’à se faire distinguer parmi les autres formes misérables et inconscientes des lémures autour d’eux.

Promotion et rétrogradation

Le seul diable qui ne lorgne pas une promotion c’est le Maître des Maîtres de l’Enfer : Asmodée et n’importe des huit Seigneurs de l’Enfer seraient heureux de s’asseoir au plus profond des abîmes sur le trône de Baator.

La hiérarchie Infernale

Les diables reconnaissent trois statuts divisés en trois parties. Tout en bas de l’échelle, des hordes de baatezu mineurs, dont peu arrivent à surmonter leur stade de minables. Victimes de tous ceux au dessus d’eux, ils trouvent rarement l’opportunité de se mettre en valeur et sortir du rang.
Au-dessus les diables inférieurs, un groupe qui déjà va jouir d’une certaine autonomie. Grâce à leur rôle important dans le commerce des âmes, ces diables auront plus d’opportunité d’avancement.
Près du haut de la hiérarchie, on trouve les diables supérieurs qui occupent des positions d’autorités dans les structures du pouvoir infernal.
Les plus puissants parmi les diables supérieurs sont les diantrefosses qui gèrent des forces diaboliques dans chaque entreprise : de la Guerre de Sang à la corruption de nations entières.
Juste en dessous des neuf archidiables, quelques diables uniques connus sous de nom de Ducs. On ne sait pas encore si ces ducs de l’enfer complotent envers leurs supérieurs, mais il est notoire que chaque duc rêve de prendre la place de son Seigneur et diriger un des neufs enfers.
Pendant qu’ils ruminent des pensées interdites de pouvoir ultime, les ducs et les diantrefosses doivent faire attention à leurs positions. D’autres Diables supérieurs complotent sans arrêt pour obtenir des promotions, et l’élévation d’un diantrefosse est habituellement accompagnée par la démission de son homologue. De plus, bien que les diables plus puissants continuent leurs ascensions, ils s’exposent dans le même temps à une plus grande attention de la part des leurs supérieurs. Le moindre échec est puni immédiatement et sans pitié. Ces Diables supérieur vivent donc constamment dans la terreur d’une dégradation sommaire. Ces peurs sont bien sûr transférées sur leurs inférieurs qu’ils malmènent avec joie, qui eux les descendent plus bas etc. jusqu’à en arriver aux pathétique lemures qui eux n’ont pas d’inférieur sur qui se venger.

La Cérémonie de promotion

La cérémonie demande un rituel qui sera présidé par le supérieur qui a approuvé la promotion. Le procédé dure un nombre d’heures égal à l’échelon gravit. Donc cela prendra trois heures à un nupperibo (2°) à devenir un spinagon (3°).
Le rituel de promotion fracasse l’heureux promu d’une agonie indescriptible. Le diable va expérimenter la douleur de sa forme ancienne se briser en deux de l’intérieur et se démantelant en une avalanche de viscères et de morceaux de chairs épars. La nouvelle forme se dresse à partir de cet amas, comme une larve ou un parasite, se nourrissant souvent de ce qu’il reste de l’ancienne enveloppe. Tout mortel qui a la malchance d’être le témoin de ce moment culminant doit faire un jet de sauvegarde de Volonté égal à 20 ou subir une panique indescriptible pendant 1d4 round.
Le nouveau promu garde tout les souvenirs de toutes ses formes diaboliques précédentes à commencé de sa forme lemure. Par contre les diables n’ont aucun souvenir des âmes dont ils sont issus.
La personnalité d’un diable change avec sa progression dans les différentes enveloppes diaboliques. Le spiagon futé et secret devient un diable barbu brute et intimidant, qui se transforme ensuite en un diablotin rusé et insinuant etc.
Les diables embrassent ce procédé comme un triomphe de loi et d’hiérarchie plutôt que sur l’individualité. Bien que quelques traits dominants ont une certaine continuité et peuvent se révéler ou disparaître selon les formes pour réapparaître plus tard. Le composant le plus important dans la personnalité d’un diable –celle de la haine qu’il possède vis-à-vis de ses rivaux et ceux qui ont essayés d’empêcher sa progression – reste gravé en lui comme dans la pierre et ce malgré tout les changements que sa personnalité peut subir.
Xerfilstyx
CatégorieRangFormeForme secondaire
Diable mineur1Lémure 
2Nupperibo1 
3Diable épineux 
Diable inférieur4Diable barbu 
5Diablotin 
6Diable d'acier 
7Diable à chaines 
8Diable moissoneur ou
Diable de souffrance
Erinye2
9Amnizu 
Diable supérieur10Diable osseux ou
Orthon
Malebranche1
11Diable barbelé 
12Diable gelé 
13Diable cornuDiable de plaisir3
14Diable assassin 
15Paeliryon 
16Diantrefosse 
1 Cette forme ne peut être obtenu que par rétrogradation
2 Aucun diable ne peut être promu comme érinye. Un érinye n'existe qu'en tant qu'ange déchu ou enfant d'une érinye ou d'une diable de plaisir
3 Seule les diables ayant débutés comme érinye peuvent prendre cette forme

La Politique de la promotion

Les supérieurs de tous les niveaux accordent des promotions pour l’accomplissement des missions et pour la loyauté – mais dans un sens plutôt inversé. Le candidat idéal pour la promotion fait preuve de compétence pour servir comme subordonné apprécié, mais pas assez compétent pour menacer la position de son patron.
Les grades de diables supérieurs sont relativement stables pour deux raisons évidentes. D’abord, aucun patron ne souhaite commander à des subordonnés plus compétents qu’eux qui sont sans cesse surveillés par leur supérieur pour toute intention de trahison possible. Deuxièmement, la promotion d’un diable en une forme supérieur va demander une dépense substantielle de magie divine récoltée lors du décorticage des âmes corrompues. Donc la grande majorité des promotions de diables de forme supérieure n’arrive que lorsqu’une place est libre. Une position ne se libère que par la fatalité ou la déchéance. Donc un diable ambitieux peut soit patienter qu’une évènement regrettable ne fasse disparaître son supérieur, soit il peut prendre une part active dans le renversement. Les complots ratés résultent généralement à la mort du ou des comploteurs. Dégradation d ans ces cas là est d’une indulgence inattendue et incroyable. Les diables que l’on attrape en train d’essayer d’assassiner leur patron sont toujours tués (à l’exception des dogai).
Les Seigneurs de l’Enfer cherchent sans relâche la suprématie. Les alliances sont temporaires et basées sur les bénéfices non sur l’affection. Des diables ambitieux qui sont d’accord d’accepter des risques sérieux peuvent sauter quelques échelons en commutant leur loyauté, quoiqu’ils choisissent habituellement des supérieurs qui servent le même archiduc. Ces différentes formes de promotion sont le moteur de tous ces actes de trahison. Parfois, un seigneur qui se retrouve sans aide suffisante pour une opération va pêcher des talents dans le camp des rivaux. Quoique plus habituellement, le seigneur va demander au potentiellement nouveau subalterne de rester quelque temps au poste qu’il occupe afin d’accomplir quelques missions comme espion, saboteur ou assassin. Le supérieur se sentant bien sûr fort chanceux si le futur serviteur est tué dans l’action de ses devoirs : il n’est pas obligé ainsi de démettre un de ses vassaux pour faire de la place à un nouveau.
Lorsque les seigneurs profitent d’un succès prolongé, les diables peuvent trouver de l’avancement dans des positions nouvellement crée. Un seigneur dont la collection d'âme s’agrandit peut se permettre de créer plus de promotion qu’un des seigneurs dont les opérations s’écroulent.

La honte la dégradation

Tout diable qui approuve les promotions peut aussi s’occuper de l’inverse. Asmodée peut donc dégrader n’importe quel diable. Tout Seigneur de l’Enfer peut dégrader tout diable qui lui doit allégeance, et ce de n’importe quel rang. Les Diables supérieur peuvent dégrader les subordonnés sous leurs ordres mais ils ne peuvent pas dégrader les subordonnés de leurs collègues – même s’ils sont au service d’un même seigneur. Le même principe s’applique pour les diables inférieurs : ils ne peuvent dégrader que ceux directement sous leurs ordres.
La plupart des dégradations sont dus à des punitions. On ne trouvera pas plus périlleuse ou exigeante méritocratie que celle sur Baator. Ceux qui font des erreurs se retrouvent vite dans la forme d’un nupperibos et envoyé dans des tâches des plus dégradantes. (La nature exacte de ces tâches est mieux laissée à l’imagination)
Puisque les Neuf Enfers sont résolument régis sous la loi, les violations des multitudes petites interdictions qui sont en vigueur sont punies par la dégradation. Des transgressions qui minent l’autorité existante peuvent résulter en une sévère dégradation ou même à la mort.
Il se peut aussi que des diables qui accomplissent leurs devoirs brillamment et qui obéissent aux règles sans faillir peuvent encourir des dégradations tout à fait injustes. Au fait ce genre de dégradation est plutôt politique et sont de la part de supérieur qui ont peur de leur ascension. Donc, le secret d’un avancement est dans la flatterie circonspecte d’un supérieur. Un véritable diable ne peut montrer la vraie étendue de son ambition seulement après avoir plongé le couteau dans le dos de son supérieur (métaphoriquement ou littéralement)
Lorsque les temps sont durs dans les neufs enfers, des diables peuvent être dégradés sans aucune raisons. Une promotion utilise une quantité d’énergie divine d’âme, énergie sans laquelle Baator ne pourrait exister. La dégradation par contre libère une certaine quantité de cette force. Au plus bas la chute de la dégradation au plus de cette énergie est libérée.
Donc, un seigneur qui se trouve avec une régression dans sa collecte d’âme, peut être forcé de dégrader des subalternes fervents pour regagner un peu d’énergie. Ce facteur bien connu encourage bien sur les diables inquiets à des hauts niveaux de productivités.

La Récolte des âmes

Les diables inférieurs espèrent lorgnent sur toute opportunité d’accomplir la mission de voyager sur le plan matériel afin d’y corrompre les âmes des mortels. D’abord et avant tout, ce genre de mission offre le plan idéal pour une promotion rapide. En addition un bonus de taille : ce genre de mission est souvent accomplie de manière indépendante, donc loin des yeux scrutateurs des supérieurs agressifs sur Baator.

Les Diablotins : la première ligne de corruption

Quoique des diables mineurs sont parfois envoyés sur le plan matériel comme les gardiens et laquais pour les collecteurs d’âmes, la toute première occasion qu’un diable puisse prendre comme corrupteur d’âme ne survient qu’au stage de diablotin. Ceci constitue la raison principale des désirs d’un formidablement terrifiant diable barbus à se changer en petit diablotin. Quoique le changement de forme peut apporter un coup à son égo les avantages de la suite le valent bien au vu des promotions possibles.
La meilleure mission qu’un diablotin puisse espérer est de devenir un agent errant et indépendant, passant son temps dévoué à la pêche aux âmes vulnérables. La plupart du temps cependant ces petits diablotins de rang inférieur sont envoyés en mission d’espionnage ou de conseillers. Les diablotins n’aiment pas trop ce genre de mission, car il est rare qu’ils soient envoyés vers des mortels qui ne soient pas déjà consignés aux neufs enfers. Les diablotins peuvent être prêtés aux mortels comme une des motivations dans les différents actes qui vont le conduire vers sa perdition, mais le crédit de ces transactions va bien sur vers un diable supérieur qui l’a négocié et non pour le diablotin qui fait tout le boulot.
Même les diablotins qui sont dans ces positions peuvent toujours chercher des damnations autour d’eux. Par exemple, un diablotin serviteur peut comploter pour corrompre des âmes autour de l’humanoïde ‘travaillé’ par son maître – que ce soit des laquais ou des héritiers du trône. Au travers de conseils chuchotés, un diablotin au service d’un maître puissant peut aussi le persuader de changer les conditions sociales de son village, de sa ville ou de son royaume pour encourager les sujets vers un alignement plutôt loyal mauvais.
Qu’il soit indépendant ou en service, un diablotin doit se servir de sa persuasion afin de s’assurer des âmes. Trop faible pour intimider ses cibles, il doit cajoler, tricher ou amener ses victimes vers l’accomplissement d’actes loyal mauvais. Le diablotin n’est pas autorisé à négocier des pactes faustiens comme son supérieur. Néanmoins, il a accès à des trésors et des informations, et il peut bien sur les utiliser comme motivations afin de hâter la corruption des âmes ciblées et ainsi faciliter leurs actes loyaux mauvais.
Pour un diablotin, la promotion (celui d’un diable de métal) n’est pas nécessairement liée au nombre d’âmes collectées. Un diablotin peut avoir accès à la promotion pour corruption d’une seule âme qui est hautement convoitée, ou pour avoir accompli des services de haute valeur aux yeux de ses supérieurs, comme par exemple l’informer de certains traîtres dans leur rangs. Cependant, typiquement un diablotin peut espérer raisonnablement une promotion à un rang supérieur après la récolte de quelque neuf âmes.

Les maîtres des pointillés

Ce sont les diables récoltants et les erinyes qui ont la tâche convoitée de recruter les mortels à une damnation active au travers la signature du pacte Faustien. Les diables d’un rang supérieur peuvent parfois offrir ce type de contrat, souvent en dehors du cadre de leurs activités et qui vient plutôt gonfler leurs entrées dans les comptes diaboliques.
Les pactes sont pour le collecteur d’âmes le plus sûr des outils. Les rédacteurs des pactes ont le pouvoir d’allouer un éventail d’offres éblouissantes de séduction qu’il en devient terriblement séduisant à des vendeurs d’âmes potentiels.
Afin de faciliter leurs tâches les collecteurs d’âmes se fondent dans les différentes couches de la société des mortels, les diables collecteurs possèdent la compétence innée de se faire passer pour des mortel, mais les erinyes et les diables qui ont des traits plus extraplanaires sont obligés d’utiliser de la magie si ils veulent passer inaperçus parmi les humains. Quelques diables manifestement trop inhumains attendent plutôt dans des donjons, à des carrefours hantés ou d’autres endroits à l’orée de la société jusqu’à ce que des vendeurs d’âmes potentiels ne viennent les trouver. Dans des sociétés dédiées au mal, les diables peuvent se promener en toute liberté parmi la population. Par contre, comme il est difficile en ces endroits de trouver des personnes qui ne soient pas déjà corrompues, ces endroits sont moins intéressants pour les diables.
Les corrupteurs d’âmes peuvent travailler en solitaire ou en groupe. Qu’un supérieur diabolique soit tout près sur le plan matériel ou dans un des neuf enfers de Baator, le crédit pour toutes les âmes damnées suivent la hiérarchie, du patron du collecteur d’âmes au patron du patron. Un collecteur d’âme qui ne produit pas assez d’âmes damnées se trouvera pressé par ses supérieurs qui comptent sur sa moisson pour leur avancement individuel. De plus, le nombre d’aspirants à ce poste dépasse le nombre de place : un diable qui rate un pacte facile ou qui donne trop pour récolter une âme peut être rapidement démis de ses fonctions ou même pire.
Les voleurs d’âmes qui ont des états de service enviables se trouvent confrontés à leurs propres tentations. En effet, des patrons d’autres groupes vont leur proposer des avantages et faire miroiter des promotions plus faciles ; des promesses de taille pour pallier aux périls d’offenser leur supérieur actuel. Changer de supérieur sous le même archidiable est dangereux, mais jurer allégeance à un seigneur différent l’est doublement.

Les terrains de chasse

Les pactes faustiens et la corruption active des âmes par les diablotins devrait jouer un rôle majeur dans toute aventure qui oppose un joueur à un diable. La moisson des âmes peut prendre une tournure dramatique ou drôle et créer une multitude de scénarii amusants.
Mais il faut savoir qu’une infime partie des âmes maudites entrant dans Baator quotidiennement sont condamnés d’y passer l’éternité à la suite d’une participation active d’un diable. La vaste majorité de ces damnés devinrent loyal mauvais très tôt dans leur vie et sont restés sur cet alignement jusqu’au jour de leur mort, et n’ont pas vu l’ombre d’un diable.
Ces âmes sont toutefois marquées par un diable particulier et ce avant d’arriver à Baator. Quelques exceptions sont trouvées dans les âmes marquées aux dieux loyaux mauvais ou même les rares créatures qui ont cet alignement qui n’est issu d’aucune religion, région ou type de créature.

Le découpage se fait par un système de terrain de chasse, dans lequel chacun va se tailler un morceau dans les mondes du Plan Matériel. Tout les mortels qui deviennent ou qui sont loyal mauvais dans ces territoires arrivent à Baator avec la marque du propriétaire diabolique sur leur âme, à l’exception de ceux qui ont été activement détourné par un diable d’un autre Seigneur.
Puisque ces territoires peuvent produire un vaste nombre d’âmes sans la participation active d’un diable, ces territoires sont convoités et les diables n’hésitent pas à se battre pour ce qu’ils ambitionnent. Donc les propriétaires d’un territoire qui ne doivent pas faire de grands efforts pour s’accaparer d’une jolie moisson d’âmes, doivent néanmoins constamment lutter pour écarter des redoutables concurrents d’empiéter sur leur territoire.
Pour cette raison, on trouvera que beaucoup d’activité d’ordre diabolique sur le Plan matériel sont en fait des conflits internes entre les cadres de l’administration diabolique. Les vassaux des Seigneurs rivaux se battent pour contrôler des territoires riches en âmes loyaux mauvais. Des adorateurs et d’autres serviteurs mortels sont captés dans ces luttes en même temps que d’autres diables mineurs qui servent ces patrons locaux.
Dans le même temps les Seigneurs des Enfers qui contrôle ces régions doivent s’assurer que leurs terrains de chasse restent fertiles en âmes damnées. Cela ne sert à rien de chasser les rivaux si en même temps les forces du Bien arrivent à détourner des gens loin du mal, ou que des démons introduisent le goût du chaos dans la populace.
Les Seigneurs des Enfers assignent donc des régions dans leurs territoires riches à des diables supérieurs favorisés appelés des sous-contrôleurs ou factorums Cela fait partie d’ailleurs des diverses politiques menées par un seigneur. Par exemple, un serviteur ambitieux mais un peu gênant peut se voir assigner une région qui est au fait contrôlée de près par un vassal d’un archidiable rival. Dans ce cas là le patron de ce serviteur gagne sur les deux tableaux : le serviteur réussi à gagner le contrôle du territoire enrichissant le Seigneur, ou au pire il n’y arrive pas et le patron se débarrasse d’un serviteur un peu ennuyeux et surtout dangereux pour sa place. Après tout, ce serviteur a eu une opportunité de taille pour se faire une promotion non ?
Quelques sous-contrôleurs passent le plus clair de leur temps dans les frontières de leur territoire, mais la plupart préfèrent gouverner de Baator dirigeant aux moyens de lieutenants fidèles qui sont sur place. Ces sous-contrôleurs vont alors découper leur région en petites parcelles qu’ils accorderont à leurs subalternes les plus loyaux. Ceux-ci à leur tour pourront s’ils le désirent en octroyer une partie à leurs inférieurs etc.
Quelques sous-contrôleurs autorisent leurs subordonnés de se livrer des batailles pour un morceau de terrain, pour encourager la loi du plus fort. Les autres, spécialement ceux qui sont sous pression interdisent tout combat, préférant de préserver jalousement leur ressources plutôt que de les risquer dans une bataille qui les mettrait en danger.

Les diables et les mortels

Il très difficile d’imaginer pourquoi certains veulent marchander avec des diables lorsque l’on connaît plus ou moins la finalité de la transaction. Malgré la finesse rusée de leurs mots et leurs phrases astucieusement trompeuses, un diable n’a aucun sentiment de camaraderie lorsqu’il aborde un mortel. Il ne ressent pas d’amour, et pas de respect – il n’offre qu’un simple agenda de damnation.
Pour arriver à ses fins un diable paraît souvent servile et docile. Il sourit et fait des ronds de jambes, il fait des révérences et il caresse de flatteries et fera tout ce qu’il faudra pour faire croire à un mortel que celui-ci le domine. Mais dès que celui-ci baisse sa garde, le diable se fond en lui et s’accapare de son âme.

Le pacte faustien

Les diables se délectent dans la corruption des âmes de leurs ennemis, les pactes faustiens ont fait leurs preuves parmi les moyens les plus efficaces pour détourner les mortels de leur droit chemin. Un tel contrat négocié entre un diable et un mortel d’un alignement autre que celui de loyal mauvais, échange une âme mortelle pour un certain nombre de bénéfices. Au fil des siècles, beaucoup d’aventuriers se sont montrés susceptibles à ces tentations inhérentes aux pactes faustiens, parce que ces pactes promettent les sortes de pouvoirs et compétences que les aventuriers convoitent.
La majorité de ces contrats sont négociés par les diables moissonneurs qui se spécialisent dans l’art de persuader ces mortels insensés de vendre leurs âmes. D’autres diables d’un rang supérieur, d’érynies aux diantrefosses, peuvent aussi offrir des pactes faustiens s’ils le désirent, mais ne sont pas aussi agressifs que des collecteurs d’âmes.
Quoique les bénéfices d’une valeur extraordinaire puissent être offerts dans un pacte faustien, le diable qui en écrit les termes va toujours essayer de limiter au minimum les dépenses en ressources.
Dès qu’il est certain que l’âme est damnée, le négociateur arrange –souvent par le biais de ses serviteurs- pour que le signataire ait un accident mortel. Cette tactique évite des dépenses éventuelles dans le temps mais assure aussi que le signataire ne puisse pas se dégager du contrat par une éventuelle expiation qui pourrait le ramener à son alignement d’origine.

Contacter un Diable

Les diables moissonneurs fouillent la terre quotidiennement à la recherche de victimes. Les mortels qui désirent en trouver un afin de lui vendre son âme peut le trouver dans les endroits maudits, les temples et forteresses dédiés aux diables ou attendant près d’un carrefour à minuit. De temps en temps, un diable moissonneur ouvrira boutique dans les donjons bien fréquentés, espérant d’attraper un de ces aventuriers avides et imprudents qui très souvent minent ces endroits.

Négocier un contrat

Les diables au fait proposent deux contrats : le Pacte Certain et le Pacte Insidieux. Ces termes ne sont utilisés que par les habitants des neufs enfers –ils ont des noms trop sinistres que pour les mentionner aux futurs signataires.
Selon la tradition, chaque contrat est un objet physique –soit un parchemin ou un petit livret recouvert de cuir fin et bordé d’or. Sont inscrit à l’intérieur les termes du contrat d’une manière incroyablement détaillés. Les diables ont une copie en leur possession et si on insiste donne une copie additionnelle au signataire. Les mortels doivent signer de leur sang pour que le contrat soit valable.

Le Pacte Certain

Le pacte certain les le premier choix de tout les diables spécialisés dans les pactes faustiens, mais il n’est proposé qu’au cibles faciles, celles qui déjà on prouvé que le sort de leur âme leur importe peu. Un pacte Certain est écrit dans un langage clair : il y est stipulé que le mortel affirme son allégeance au Seigneur de l’Enfer et que celui-ci promet de suivre l’alignement de la loi et du mal en échange des services ou richesses offerts.
Les mortels qui signent ces pactes ont un alignement qui change sur-le-champ en Loyal Mauvais, même si antérieurement ils avaient entrepris aucune action considéré Loyale ou Mauvaise. La seule action de confirmer son allégeance à un Seigneur de l’Enfer est considéré suffisant pour être irrémédiablement et intrinsèquement Loyal Mauvais.
Un Pacte Certain peut être annulé dans la seule condition que l’on puisse prouver que la signature de sang a été extraite involontairement, de force. Les diables ne peuvent obtenir la signature suite à des tortures, des menaces ou par la force –incluant tout abus d’un tiers. Cette règle ne s’applique pas à des individus qui signent volontairement le Pacte Certain pour payer la liberté d’une âme emprisonnée de Baator.

Le Pacte Insidieux

Le Pacte insidieux est une promesse d’un diable de fournir certains avantages à un signataire mortel en échange de services et faveurs réciproques. Ce contrat ne lie pas explicitement l’âme du mortel à Baator et ne demande aucune allégeance à un archidiable en particulier.
Du point de vue d’un Diable, un tel pacte est encore un exercice de damnation –c’est tout simplement un peu plus sournois qu’un Pacte Certain. Ce genre de pacte donne l’impression à un mortel qu’il va pouvoir gagner tout les avantages d’un flirt avec le mal sans en souffrir les conséquences. Cela exploite au fait l’éternel illusion des paresseux et des cupides.
Ce type de pacte est écrit de telle façon qu’il livre les différentes promesses en plusieurs étapes. Pour arriver à l’étape suivante, le signataire doit accomplir un petit service au bénéfice du diable. Un benêt qui signe ce type de contrat ne réalise que trop tard que chaque petit service rendu va le pousser vers la damnation éternelle de son âme car chaque tâche accomplie est un acte corrompu. Des conditions spécifiques et cachées annulent tout avantage obtenu, si le mortel arrête dans les actions demandées.
Des prohibitions strictes empêchent tout mortel de révéler le contenu du contrat à un tiers. Même si le contrat ne le dit pas implicitement, ces interdictions sont surtout mises en place pour éviter les prêtres officieux, qui pourraient lancer un sort d’expiation et absoudre les signataires repentis de tous les pêchés accumulés lors de l’exécution des termes du Pacte.

Jugement en appel

Les Diables ne libèrent que très rarement des âmes pour leur permettre de revenir sur le Plan Matériel et vivre à nouveau. Les seules âmes seraient celles de leur serviteurs dévoués et utiles, dont la damnation est garantie ou celles qui sont arrachées de leur griffes par une procédure légale.
Les mortels qui se considèrent injustement condamnés à Baator, peuvent protester et remettre les termes de contrat en question (seulement après la mort afin de bénéficier des sorts de réincarnation ou résurrections) dès leur arrivée à l’Etage des Prostrés. Ils doivent bien sur avoir assez de connaissance pour exiger une procédure légale d’un barbazu qui bien sur va tenter de les malmener jusqu’aux chariots ou aux barges de transport vers leur Seigneur (Un jet de dé 20 réussi sur Connaissance des Plans ou Connaissance Religion peuvent révéler ce fait) Dès que ce droit est invoqué, l’âme bénéficie d’un jugement équitable. D’ordinaire ces jugements sont rendus par des Tribunaux Diaboliques qui sont situés dans la ville d’Abriymoch à Phlegehtos.
L’âme a le droit de se faire représenter par un avocat de son choix. Si l’avocat désiré n’est pas à Baator, le diable qui préside doit contacter l’individu pour faire venir. Un erinyes ou un collecteur d’âmes sera assigné automatiquement avocat de la défense en absence de celui-ci.
Deux seules défense sont prises en considération :
Le mortel a été forcé ou obligé magiquement à la signature du pacte Faustien
Le diable ayant offert un Pacte Certain n’a pas fourni les avantages promis.
Les juges, souvent des diantrefosses, écoute les deux parties dans la stricte neutralité comme toute créature de loi. Le procureur et la défense doivent chacun faire trois jets de compétences : diplomatie, connaissance des plans et performance. Le plus haut résultat de la somme de toutes ces compétences gagnera.


Retour au bestiaire